La teinte du grain est le témoin du degré de torréfaction atteint :
Plus la couleur est foncée, plus le café perd son goût acidulé et fruité pour devenir corsé et amer. Si les origines de qualité médiocre ou certains mélanges à base de robusta supportent ce type de torréfaction, un grand cru en revanche gagne à être grillé un peu plus clair afin de préserver la richesse et la diversité de ses arômes.
Cependant, entre le blond et le presque noir, il existe une infinité de nuances qui sont aussi le reflet d’habitudes nationales voire régionales.
Survolez une photo et découvrez toutes ses nuances…
Café léger, un peu moins acide, à peine plus amer
Se pratique en Allemagne, aux États-Unis et dans l’Est de la France.
Torréfaction “Robe de moine”
Café à mi-chemin entre l’acidité et l’amertume
Se pratique dans le Centre et l’Ouest de la France.
Café ayant perdu toute acidité mais amer
Se pratique dans le Nord et le Sud de la France ainsi qu’en Italie. Au Liban et dans certains pays du Proche-Orient, le café est encore plus noir et gras.